Et l’ennui disparu avant le jour.

Hommage

Pff je m’ennuie ici, ça a été l’un de mes tweets ce soir. Et si certains ont trainés le regard sur cette partie là de ce que comme tous les autres oiseaux [allusion au mot anglais tweet] je chante, ils auront compris que ce soir j’étais un peu remonté. C’est normal, on ne peut pas rigoler avec tout le monde tout le temps dixit une amie. Ce sont les petits trucs de rien du tout qui font les plus gros effets. Mais ce qui est sur, ce qui est fait l’est et ce qui se doit de l’être le sera. Il ne sert donc pas a grande chose de ressasser ces histoires qui sont bien passées mais il est plus important de savoir marcher sur une corde raide, funambule je suis et nous sommes très souvent. Alors voila ouverte la session des EA, les Énervés Anonymes. Pour une raison ou une autre, chacun a les siennes et certaines fois, il y en a même pas; ça fait juste vivre, on vient [viendra] et déballera ce qui ne va pas.

Bien sur, ne vous attendez pas a ce que je vous parle là hein, je n’ai pas vu vos licences d’exercice en tant que psychologues donc ne rêvez pas trop. :p  Ma thérapie a moi, elle passe par l’écriture ou le dessin. Le choix a été évident, puisque vous lisez ceci. J’ai crié mais surtout écrit et j’ai cru que cela vous aurait plu [je me trompe d’ors et déjà pour un certain pourcentage]. Et a cet instant, la voix dans ma tête a dit : Fait juste ce que tu dois, tais toi et observe. Prends de la graine et surtout amuse toi, c’est ce qui compte. Alors je lui ai dit, ce serait bien aussi si les autres, ceux qui y portent un intérêt, s’amusent aussi. Plus on est de fous et mieux on s’amuse n’est ce pas?

Tout ça pour ça, c’est juste une question d’ennui venu d’un sentiment bizarre que rien n’explique ou du moins qui s’explique tout seul. J’ai donc pris un écritoire, le cahier qui me sert de manuscrit ou de brouillon pour faire simple et je me suis laissé emporté, transporté par la première phrase, qui est je crois la seule que j’ai vraiment écrite. Les autres sont venus de Oyè [esprit en yoruba] ou Aziza en fongbé. Une suite illogique partant d’une colère a un calme encore perturbé mais bien présent. Tout ces salamalecs juste pour un poème, mais il fallait que vous compreniez comment il est venu. Poète, [sans prétention hein, je ne pense même pas en être, sinon, les enfants du primaire réciteraient peut être déjà des mots qu’ils se seront forcés de bucher et que j’aurai écrit, ce qui n’est pas le cas et peut être bien loin de l’être parce que l’école africaine reste toujours attachée au modèle ancestral du tout viens d’ailleurs; bref ceci est un autre débat] nous te lisons, et dépêche AVANT QUE N’APPARAISSE LE JOUR [et après ce sera le moment des corrections, soyez indulgents, j’ai passe une pas très bonne soirée] …

AVANT LE JOUR

Embrasse la nuit, repousse mais caresse le jour

Couvre l’ennui, et rêve d’amour.

Soit combattant de cette guerre,

Con, se battant pour un but que tu ne connais guère

Un but dont tu as juste une superficielle idée ;

Acheter son sable au marchant pour continuer.

Vers quoi et surtout qui marches tu ?

Tu ne te serais donc pas assez défendu

Pour une bouchée d’un fruit défendu,

Fendu au juste milieu d’une ligne assez fine

Pour que des sens presque toujours incontrôlés s’affinent.

Un nouveau monde ou un réveil d’outre-tombe,

Soldat tombé sur un champ de mines, réanimé par une bombe.

Aura-t-elle raison de toi ?

En toi ça s’agite, chaud, froid.

Le compte à rebours est lancé

Tu la tiens entre les mains ton arme destructrice, et ne songe même pas à la lâché

Si elle doit exploser, autant que tu sois en première classe pour le voyage

Un bruit, insolent viens te balayer de ton beau nuage,

Le soleil a avalé ton désir

Et il te faudra juste vivre avec de ton rêve, le souvenir.

J’espère m’être soulagé et vous n’avoir pas trop soulé. Les humeurs viennent et partent mais restent les humains, ceux que vous connaissez. A NOS RÊVES IRRÉELS. 🙂