#LoveWins

Critique Constructive

J’avais ce matin dans les oreilles le morceau Godwin d’un jeune artiste du Nigeria voisin et sur mon ipad, des tweets avec un hashtag #LoveWins. Je me suis alors dis tiens, voici une relation toute bête mais évidente qui m’a amené après un court raisonnement mathématique a dire ce qui déjà est connu ; « God is Love ».

Damien, un zem’papa

Hommage

Un homme ne reste pas couche, impossible. Tels sont les mots de Damien un homme d’une trentaine d’années, conducteur de taxi-moto, Zemidjan(1) avec qui j’ai fait une course et un brin de causette. Il est plutôt sympathique, je l’ai compris tout de suite en l’arrêtant d’un grand geste [parce que l’endroit que je quittais n’est apparemment pas très prise des zem(1)].

48h d’une semaine.

Po.Ethique.Ment

Au nom du salut nous sommes venus,

Armes de désespoir.

Retrouver le bonheur défendu,

Avant la tombée du soir.

Mais mal on s’y est pris

Et jusqu’au loin on a entendu nos cris.

Inhibant l’essence même de nos sens,

On est entré dans une bataille sans cause, du pur non-sens.

C’est fou comme le quartier a été crétin,

L’instant de quelques jours il était à terre le vieux latin.

Je n’y étais pas mais je dis « on »

Car à la fin, c’est tout ce qu’ils retiendront.

De beaux idiots ils ont fait,

Sacrifiant les idéaux des véritables combats et d’un peu de paix.

Briques et branches à la main,

Machine prête à détruire, on s’en fout de demain hein !

Les choses devront s’arranger sur le champ

Mais qui leur a dit que c’est comme cela que ça marchait ; il faut du temps.

Du temps pour murir ses idées,

Du temps pour partir blinder.

Pas blinder de shit et de crack, mais de pensées.

De réflexions justes et non abusées,

De véritables vérités et sans être aliénés.

Seulement, le vide étant objet de décadence,

Certains, on combler d’une nouvelle mélodie et rythmer le pas de danse ;

Bien entendu à leur avantage,

Une envie de mauvaise copie du passé, un mal foutu vintage.

Des versions, comme souvent on les entend,

Des populations, épuisées certes mais que des prières on entend.

Alors les spirituels méditant grâce aux spiritueux

En viennent aux prédictions… Vraies ou fausses, on est bénis des dieux.

Tout s’achève bien [Alléluia]

On n’attend que le baiser de la chèvre et du chien [Amen].

 

En attendant, chacun retourne à ses occupations en attendant d’autres affaires mais moins parlantes et effrayantes que celle-là on l’espère, parce qu’on y peut rien, un cadavre dans un placard, il finit toujours pas chlinguer ; ça va pourrir et [oooh oui], ça va se sentir. En tout cas BRAVO pour cette maturité tardive. On est fait un peu comme des Diesel, je comprends mieux. Et le plus important maintenant que le moteur est chaud, c’est de partir le plus loin possible, et sans rien attendre d’eux. Let’s go.

 

PS :

*  Le bravo vous est adressé hein, ou plutôt nous est adressé. Les autres la bas, en haut la, mtcheew, on s’en fout non ? Royalement même.

* Seule une lecture relaxe sans prise de position vous fera comprendre le sens de ceci, parce qu’en vérité, ceci n’exprime que ma douleur vis-à-vis de la réaction de la jeunesse et des rues. Je ne suis ni l’un ni l’autre, mais #JeSuisMoiEtAussiBéninois.

Et l’ennui disparu avant le jour.

Hommage

Pff je m’ennuie ici, ça a été l’un de mes tweets ce soir. Et si certains ont trainés le regard sur cette partie là de ce que comme tous les autres oiseaux [allusion au mot anglais tweet] je chante, ils auront compris que ce soir j’étais un peu remonté. C’est normal, on ne peut pas rigoler avec tout le monde tout le temps dixit une amie. Ce sont les petits trucs de rien du tout qui font les plus gros effets. Mais ce qui est sur, ce qui est fait l’est et ce qui se doit de l’être le sera. Il ne sert donc pas a grande chose de ressasser ces histoires qui sont bien passées mais il est plus important de savoir marcher sur une corde raide, funambule je suis et nous sommes très souvent. Alors voila ouverte la session des EA, les Énervés Anonymes. Pour une raison ou une autre, chacun a les siennes et certaines fois, il y en a même pas; ça fait juste vivre, on vient [viendra] et déballera ce qui ne va pas.

Bien sur, ne vous attendez pas a ce que je vous parle là hein, je n’ai pas vu vos licences d’exercice en tant que psychologues donc ne rêvez pas trop. :p  Ma thérapie a moi, elle passe par l’écriture ou le dessin. Le choix a été évident, puisque vous lisez ceci. J’ai crié mais surtout écrit et j’ai cru que cela vous aurait plu [je me trompe d’ors et déjà pour un certain pourcentage]. Et a cet instant, la voix dans ma tête a dit : Fait juste ce que tu dois, tais toi et observe. Prends de la graine et surtout amuse toi, c’est ce qui compte. Alors je lui ai dit, ce serait bien aussi si les autres, ceux qui y portent un intérêt, s’amusent aussi. Plus on est de fous et mieux on s’amuse n’est ce pas?

Tout ça pour ça, c’est juste une question d’ennui venu d’un sentiment bizarre que rien n’explique ou du moins qui s’explique tout seul. J’ai donc pris un écritoire, le cahier qui me sert de manuscrit ou de brouillon pour faire simple et je me suis laissé emporté, transporté par la première phrase, qui est je crois la seule que j’ai vraiment écrite. Les autres sont venus de Oyè [esprit en yoruba] ou Aziza en fongbé. Une suite illogique partant d’une colère a un calme encore perturbé mais bien présent. Tout ces salamalecs juste pour un poème, mais il fallait que vous compreniez comment il est venu. Poète, [sans prétention hein, je ne pense même pas en être, sinon, les enfants du primaire réciteraient peut être déjà des mots qu’ils se seront forcés de bucher et que j’aurai écrit, ce qui n’est pas le cas et peut être bien loin de l’être parce que l’école africaine reste toujours attachée au modèle ancestral du tout viens d’ailleurs; bref ceci est un autre débat] nous te lisons, et dépêche AVANT QUE N’APPARAISSE LE JOUR [et après ce sera le moment des corrections, soyez indulgents, j’ai passe une pas très bonne soirée] …

AVANT LE JOUR

Embrasse la nuit, repousse mais caresse le jour

Couvre l’ennui, et rêve d’amour.

Soit combattant de cette guerre,

Con, se battant pour un but que tu ne connais guère

Un but dont tu as juste une superficielle idée ;

Acheter son sable au marchant pour continuer.

Vers quoi et surtout qui marches tu ?

Tu ne te serais donc pas assez défendu

Pour une bouchée d’un fruit défendu,

Fendu au juste milieu d’une ligne assez fine

Pour que des sens presque toujours incontrôlés s’affinent.

Un nouveau monde ou un réveil d’outre-tombe,

Soldat tombé sur un champ de mines, réanimé par une bombe.

Aura-t-elle raison de toi ?

En toi ça s’agite, chaud, froid.

Le compte à rebours est lancé

Tu la tiens entre les mains ton arme destructrice, et ne songe même pas à la lâché

Si elle doit exploser, autant que tu sois en première classe pour le voyage

Un bruit, insolent viens te balayer de ton beau nuage,

Le soleil a avalé ton désir

Et il te faudra juste vivre avec de ton rêve, le souvenir.

J’espère m’être soulagé et vous n’avoir pas trop soulé. Les humeurs viennent et partent mais restent les humains, ceux que vous connaissez. A NOS RÊVES IRRÉELS. 🙂

Stop aux diminutifs de prénoms.

Critique Constructive

Le prénom, voilà un attribut lourd de sens. On le porte avec fierté pour certains et d’autres qui le supporte moins. Le nom en Afrique est sacre. On n’a des noms, que le monde entier connait et on en a aussi qui sont à la limite secrets, destines qu’aux inities.

Mais il y a depuis quelques années, une vague de modernité idiote qui se lève sur la jeune génération. Sous l’emprise du suivisme de stars, ou alors par flemme, les jeunes parents parfois même accompagnes par les leurs diminuent ces noms. Ces noms qui une fois diminues sont certes plus faciles à prononcer, occulte une grande part du sens de ces derniers.

Dans nos familles et traditions africaines, on nomme l’enfant selon les circonstances de vie dans lesquelles il est venu, le souhait ou le désir des parents pour lui, et ça va de ces caractères simples a d’autres bien plus complexes que n’importe quelle personne lambda ne pourrait percevoir.

A présent, prenons un exemple. Moi je m’appelle Ifèdé. On peut bien s’arrêter a ’’ifè’’ sans qu’il n’y ait de problème, mais le ‘’dé’’ a tout son sens, parce qu’il raconte une histoire et parle a ceux qui l’entendent ou le prononce. Il y a une vedette de la musique nigériane que j’aime bien comme beaucoup je suppose. Tiwa Savage c’est son nom. Tiwa de Tiwatokpè. Pris comme ça, le sens complet du nom est ‘’ceci est pour nous une grâce’’. Mais Tiwa uniquement veut dire le ‘’notre’’, ce qui n’a aucun sens a priori.

Nos noms sont la vitrine de notre personnalité, notre vie même. Alors futurs parents, sachez choisir et revenons plus a des noms qui nous parlent. Nous sommes africains et notre identité est la seule richesse que rien ni personne ne pourra nous enlever. Soyons responsables et arrêtons les diminutifs qui coupent en la personne une chose.

Eté sucré salé au Bénin…

Infos

Ce qui devait être des vacances, c’est trouvé être un chapelet d’interrogations, de complaintes, de ras-le-bol, de …

Il faut se frayer un chemin pour atteindre son havre de paix, seulement constat, le chemin est plus long que d’habitude. Pour les travaux, grands qui se font sur les axes les plus gourmands en flux de circulation. Ainsi, la voie de Fifadji, ou encore celle qui va à Ouidah puis Lomé (Cotonou-Lomé, c’est 5000fcfa et il faut passer par la plage de Ouidah, puis rentrer en douceur dans un genre de forêt) pour ne parler que de celles là sont en travaux, continuant à obliger les usagers de ces artères à faire des gymnastiques par d’interminables « déviations ». Et 19h, c’est l’heure des bouchons, de vrais goulots d’étranglement sur l’axe Agontinkon-Vèdoko, barrière Houeyiho. Une perte de temps, d’argent et de la colère qui par la suite se transforme en lassitude traduite par la phrase : « on va faire comment?« . 

Dans la mêlée, la dictature du casque qui à chaque 1er Août depuis quelques années, à connu le lancement officiel de la toute dernière saison. Ca y est, c’est reparti. Fini les belles coiffures au vent de ces filles qui parfois aux couleurs arc-en-ciel ont vite causer un accident. Une dictature de second plan, dans la rue, avec des « policiers » qui ne demandent que ça, saisir les engins ceux qui seraient « hors la loi« . Une somme de 2500fcfa est facturée pour chaque jour de saisie (ça pourrait varié), à solder au guichet du Trésor Public contre un ticket, parchemin pour le retrait. C’est bien organisé tout ça. Bien sur ils ne font que suivre les ordres venus de plus haut. A ce qu’il parait (rumeurs publiques), la femme du docteur, aurait un conteneur rempli de casque, et il faut bien que tout ça coule. Mais eux, ils abusent un peu tout de même… Un casque finalement, c’est pour se protéger la tête n’est ce pas? Alors de toutes les gammes on peut voir. Il faut faire avec les moyens du bord. Un panier, un canari, design et accessoires originaux pour des casques..Le ridicule ne tue plus où les poches de plus en plus sont vides.

Un point positif tout de même, un ami me dira ça dépends du côté où tu te retrouves, c’est cette régulation de la circulation. Les motos, dans leurs couloirs et les voitures dans les leurs. A bord du taxi, il était donc plus facile de voir les affiches de présidents venus en visite au pays. Parce que oui, la cellule com’ travaille à bien soigner l’image de ces derniers, on sait jamais

Une amie businesswoman me dira qu’une mafia dors quelque part et que c’est dur de faire affaire. Elle regretterait même le moment où, il fallait payer des faux frais pour faire passer ses conteneurs, l’histoire de la cuillère et de la louche (ça rappelle des choses). J’aurai appris avec elle, qu’un voleur intelligent et éduqué se fait un max d’oseilles et au calme, respectant les textes. 

Un discours, une erreur? De toutes les façons, ça a fait déclic. La dame, elle l’appelle papa et pour finir laisse entendre une certaine révision constitutionnelle puisqu’elle a parlé de 3eme mandat. Ne lui en tenez pas trop rigueur puisque le sieur, à souvent dit et même récemment il l’a redit, ça fini en 2016. Alors le béninois lambda, fatigué de tout ce qu’il vit, vaque comme il peut à ses occupations et attends donc la fameuse date, pour espérer. Quoi? Il faudra lui demander. Pendant ce temps, des hommes à la tenues kaki ou imprégné camouflé pense à goutter à la sauce de la marmite présidentielle. C’est permis chez nous ça? Ca reste des rumeurs heureusement. 

On va souffler un peu, oublier tout ça et prendre un bon gros plat de atchèkè ou de dôkounou rélevé en piment. Vous êtes partant? Il faudra qu’elle mette bien l’oignon celle là. Quoi? Ebola? Rien à voir! j’aime juste l’oignon c’est tout, il se passe quoi encore? Recette santé ou de grand-mère, l’oignon serait un bon protecteur, contre le nouveau phénomène en ville, Ebola. Certains prendraient des douches salées, avant le lever du soleil. Un rapport? N’allez pas faire manger aussi vite les charlatans, néanmoins, votre santé n’a pas de prix. On mourra tous mais pas comme des idiots, donc même le piment dans les orifices du corps vous pouvez essayer si le cœur vous en dit. Le taux d’abstinence sexuelle risque de grimper (ce qui n’est pas plus mal). Serrer la main du voisin, c’est le nouveau casse-tête, faut-il être poli, donner la paix, cas à l’église et risquer d’en avoir pour son compte?  Toutefois, en attendant d’avoir confirmation que le jeune nigérian est infecté ou pas, son sang est toujours à Dakar. Un autre problème, nos laboratoires sont-ils si mal équipés? 

C’est malgré tout de belles vacances. Des visages, la joie de vivre et la combativité des béninois, c’est ça le plus à retenir. Et bien entendu, on ne lâche rien.

 

 

Chez moi c’est (malgré tout) clair.

Critique Constructive

Je jette un regard noir sur la noirceur des noirs. Noirceur qui bien évidement est noir et bonne sœur toujours au service des miens même quand ces derniers ne veulent guère d’elle. Vous me direz sans doute quelle est cette introduction ?
Je vous répondrai étant un homme en route vers une destination appelé ambition, je jette un regard rétrospectif sur notre histoire, celle des noirs. Nègre je suis et plutôt fiers de l’être, libre je rêve d’être plus jamais sous les ordres et fouets d’un maître.
Je veux voir mon gosse être boss comme tout le monde d’ailleurs mais j’ai peur des colosses de la génération de mon père qui lui poseront un lanturlu, j’ai une frayeur, l’as tu lu sur mon visage terne ? Certainement pas car viennent de s’éteindre les lanternes nous plongeant dans le noir. Le jour se lève mais je le confonds à la nuit. Le soleil a perdu sa couleur ardente pour une autre plutôt édentée. Un jour, j’ai demandé à des hommes aux barbes blanches et aux talons rugueux de me raconter l’histoire du Continent Noir. Ils m’ont juste dit ; regarde vers les cieux, tout est écrit, le passé était glorieux. Aujourd’hui, à peine nés et déjà vieux, sur nos visages, il n’existe plus ces yeux de sages. Est-ce la fin de cette immense sagesse, celle du peuple africain ? Les flots des rivières de sang coulant sans sens dans le sens de nos idéaux inhibant l’essence de nos sens, pauvres idiots.
C’est le regard d’un jeune noir, qui jette, un regard noir sur la noirceur des noirs. Le cœur trouble, la tête vide. Rêve de roubles mais les poches toujours vides. Néanmoins, il pourrait se pointer une lueur d’espoir. Et avant que les terres déjà arides ne soient plus encore vides, les chaires sèches qui souffrent le martyr stopperont la lèche de ces choses futiles. Reflet de la lumière ; obscurité, toujours à la traine, jamais première car à déserté le forum la vérité.
Je suis un jeune noir, nègre et fier de l’être. Je suis ce jeune noir qui jette un regard clair sur sa noirceur et celle de ses frères noirs. Je suis un jeune noir dont l’unique souhait est de voir son regard faire jaillir ne serait ce qu’un spot de lumière, dans l’océan de noirceur qui persiste à régner dans nos esprits. Sans prétentions aucunes d’avoir l’esprit plus clair, je veux juste que comme par réponse à un appel illuminé, tous ensemble, nous faisions un pas de l’obscurité au clair. Ce vœu, cet idéal, sous plusieurs formes et par nombres de personnes, toutes aussi braves les unes que les autres à été fait, pensé. Seulement, voilà-on en est encore à jouer dans le bac à sable, plutôt dans la boue. Le jeu du clair-obscur n’à que trop durer.
Il faudra le faire, enterrer nos tares et trouver la force de reculer, pour l’élan qui nous conduira sans doute bien plus loin. En réalité, le biberon tendu à la jeunesse jusqu’ici est alcoolisé. On suit le rythme imposé par les moins jeunes, un pas en avant et deux en arrière, c’est la chorégraphie du soulard. Et si maintenant, on décidait de trouver le lait ? Créons, osons entreprendre… et reprenons un nouveau régime, celui de croissance.

Je ne reconnais pas mon chez moi.

Hommage

Il y a eu une période, la chaleur du bonheur brulant la douceur des heures, succession de soleils et de lunes était la caféine d’une inspiration qui dissipait le sommeil de ma plume. Je me sens juste un peu sinon vraiment perdu dans cette nouvelle ambiance, je ne suis plus du tout la cadence.  Je vois sur les visages le désespoir, alors je comprends cette vague de rouge sur mon écritoire.

Je peine à reconnaitre mon chez moi qui jadis m’eu et m’émeut marquant sur le mur de mes souvenirs de douces murmures sans émeutes. Seulement, je suis résolu à comprendre c’est révolu, cette ère au cours de laquelle l’air ne conservait pas la puanteur de ces loups en meute. C’est ici mon cœur que j’étale et des miens la peur que je déballe. Un court instant pour penser aux plaies qui méritent d’être panser. Ce n’est plus l’heure de marcher en bande désorganisée, il faudra ôter le bandeau des yeux et se réorganiser. Les autres nous regardent et se moquent bien, mais c’est toi que moi je regarde frère et aussi toi sœur, aller viens et reprenons les choses en main car je ne reconnais pas mon chez moi.

Un chez moi qui à peine réveillé,  se rendort. Un chez moi où la chanson est la même sur toute les langues, à croire que c’est le tube de l’été, un slogan bien mémorisé. Un chez moi où, tous te diront plus rien ne va. Ils ont fait les jeux, et il y a longtemps que les dés sont jetés. Alors ici, nous on plie bagages car pas assez forts pour continuer la bagarre. Je parle pour le peu que je sais de ce que j’ai lu d’entre autres films de quelques séquences. Les bruits de ces histoires, détonations, et ces pierres qui ratent leur atterrissage, des mots en boulets qui sortent des canons ; accusations, pardons…

Je ne fais pas ici un reportage, allumez votre poste téléviseur pour ça. Toutefois, j’appartiens bien à une chaine. Une chaine d’hommes et de femmes de tous les âges depuis les vents du Littoral jusqu’aux chutes de l’Atacora, en passant par tout les sentiers rouge de terre, sous notre ciel vert, jaune et rouge à l’horizontal qui ne désirent qu’une chose, que la fumée éteigne son voile.

Des nouvelles du petit

Hommage

Il y a bien l’ombre d’une éternité qui a planée ici. J’ai disparu, voilà ce que j’ai ces derniers mois lu et c’est un fait. Je commencerai donc par sacrifier à une tradition, même si ce n’en est plus le moment; bonne année à vous (des voeux et de bons ne pourrissent jamais comme le dit un ami). En dehors du froid mi-polaire qui fait la spécifité de ma ville, tout va bien. De petits coups de blues de temps à autre mais ça c’est normal, même vous, je paris que vous en avez alors c’est que tout va bien n’est ce pas?

 

Il y a en effet plus d’une demi-année que la terre de mes ancêtres et l’océan j’ai traversé, avec en moi un cocktail d’émotions en ébullition, mais surtout pleins de rêves dans les yeux et un but dans la tête. Je dirai plutôt que tous ce passe, je me fais mon petit monde, mon petit cocon que je n’hésite pas à peindre de couleurs assez vives. Les autres papillons risquent de me prendre pour une extra-espèce. Je mène une double vie en réalité, comme un espion. Une ici, et l’autre au Bénin..Ah oui, il faut bien rester un peu présent dans les esprits, alors les réseaux sociaux quand j’en ai le temps sont mon terrain de jeu, pour par moment continuer à faire croire à certains que je suis juste à quelques kilomètres d’eux. Le must reste les applications smartphones, dès le réveil après la petite prière, un coup d’oeil sur les derniers messages et news. C’est toujours bien d’être au courant, que chez moi (229), il n’ y a pas le courant par exemple.

Je ne sais pas combien ça fait dans un congélateur, mais faut dire que dans ma ville on a très vite eu chaud de se prendre une gifle glaciale et continuelle. C’est le quotidien depuis bientôt quatre mois. Quand j’en parle, les potes me disent Minzonwé? comprenez qui t’as envoyé là bas? Les autres font la danse de la pluie, nous ici, on juste un peu de chaleur. J’ai un manque de soleil, de noix de coco, de atchèkè, de talé-talé, la liste risque d’être anormalement longue. Depuis la noyade de mon dernire grain de gari, je suis comme un naufragé. Sans la poudre dont tous béninois bien constitué est addict, je crois qu’il me faudrait une décoration pour avoir resister aussi longtemps sans. C’est d’ailleurs ici un SOS lancé, je veux du gari. Et s’il y a une chose qui me manque aussi, c’est cette forme coca cola, généreuse et apaisante de mes cousines, oui mes cousines, vous allez chercher quoi? Parce que d’accord ça reste ça mais compare pas lion à un chat, il n’y a pas photo. Je déconne bien sur, juste mon esprit en tourment. 

J’arrête vite de penser quand me rattrape la pile de bouquins avec de beaux dessins à l’intérieur mais pas d’art qu’il faut a tout prix connaitre (pas tout mais un bon nombre quand même). D’ailleurs là je dois y aller, j’ai dépassé la limite temporelle que je me suis fixé en ouvrant cette page, je paierai sur mon temps de sommeil donc. Mais ça reste un plaisir, et harcelez moi, parce que je ne veux plus mettre autant de temps avant de revenir.

*C’est déjà heureux que je n’ai pas incéré un mot de chinois dans cet article 🙂

La pierre angulaire de la démocratie et du développement

Critique Constructive

La démocratie est un processus construit par le peuple et non un système qui peut être imposée à des personnes sans leur consentement et contre leurs traditions et leur culture politique. C’est parce que la démocratie est censée réaliser la liberté et la capacité d’auto-développement durable dans la personne humaine. Ainsi, la sensibilisation et l’engagement civique sont deux des conditions les plus importantes pour une société véritablement libre et démocratique. Les citoyens doivent être informés des politiques dans leurs collectivités locales, et doivent s’engager avec ces structures de gouvernance. La représentation politique et l’autonomie gouvernementale sont les pierres angulaires de la démocratie.

Dans une démocratie, les gens sont censés être actifs au sein de leurs collectivités locales. Les politiques d’autosuffisance sont importantes dans une démocratie, parce que ces politiques permettent aux gens de se prendre en charge. Une synergie saine devrait exister entre la culture de la communauté (la somme des croyances et des traditions qui existent au niveau local), les principes de la dignité humaine, et les trois principaux piliers du développement durable: le social, l’économique et l’environnemental.

Comme nous considérons que cette synergie entre les collectivités locales, les principes universels de la dignité humaine, et le consensus international à l’ONU sur la durabilité économique, nous ne devons pas oublier la base de tout cela. Le développement intégral de la personne humaine est toujours une priorité. La personne humaine est la pierre angulaire pour le développement durable, qui se présente comme un processus holistique qui exige à la fois une vision globale et une approche locale à l’action. Un véritable développement axé sur la capacité de la personne humaine pour favoriser l’innovation, de créer un climat de confiance et de solidarité fondé sur des actions éthiques, et de trouver des solutions pour l’économie et l’environnement. Le premier principe de la Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement, le document après des négociations lors du Sommet des Nations Unies de la Terre de 1992, stipule que «les êtres humains sont au centre des préoccupations relatives au développement durable. Ils ont droit à une vie saine et productive en harmonie avec la nature.>> Ainsi, la croissance exponentielle de la population n’est pas un problème mais une solution aux problèmes du monde, parce que 7 milliards de personnes, en fait, représentent 7 milliards d’idées en matière d’innovation.

Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c’est l’innovation, le changement des modes de consommation non viables, et la mise en œuvre des politiques de développement qui construisent des communautés durables pour les personnes à réaliser leur plein potentiel. Aujourd’hui, l’humanité dépense plus qu’il ne produit. Comment cela est-ce possible? Les humains passent aujourd’hui excessivement par une accumulation de la dette, qui menace la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins, et par la gestion non durable et de la consommation des ressources naturelles.

Notre génération de jeunes à travers le monde est responsable pour agir dans la solidarité et la promotion d’une approche centrée sur la personne au développement. Cette approche centrée sur la personne nécessite la construction de sociétés durables dont les gens réagissent à leur dignité humaine pour atteindre leur plein potentiel.